La sortie de la crise sanitaire et la reprise d’une activité quasi normale ont marqué le début d’une nouvelle ère dans le monde du travail car on ne reviendra plus à la situation d’avant, ne serait-ce que du fait de la « démocratisation » du télétravail et de la nécessité pour les cadres de manager en mode hybride, c’est-à-dire en conciliant présentiel et distanciel.

Après cette période inédite et traumatisante que nous venons de vivre, ce fut aussi le pari du (ré)engagement des équipes. Or, il n’est pas aisé de retrouver du sens au travail et de recréer des connexions alors que les inquiétudes ne sont pas encore totalement éteintes. Il est normal que cela prenne du temps : directions générales, directions de ressources humaines et managers œuvrent encore dans ce sens, après plus d’un an de « fin » de crise.

Mais, les entreprises tireront de cette difficile période des apprentissages bénéfiques pour la suite. A condition toutefois de donner la parole et écouter plus que jamais les idées, les émotions et les propositions de leurs collaborateurs, notamment en stimulant l’intelligence collective.

Désormais la quête de sens et l’intelligence collective s’imposent donc comme deux dimensions essentielles en entreprise pour faire face à un contexte marqué par de fortes mutations et des incertitudes et pour maintenir l’engagement et le bien-être des collaborateurs. 

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